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Le tabac et la prostate

Le cancer de la prostate pour les fumeurs:

Le cancer de la prostate (KP), en particulier les cancers agressifs, a fait l'objet d'une étude sur son lien avec le tabagisme. Une étude internationale portant sur 6538 sujets ayant un statut tabagique connu avait un PSA inférieur à 50 mg/ml, et un suivi biologique. La récidive biologique a été définie comme 2 mesures de PSA supérieures à 0,2 mg/ml. Les fumeurs peuvent être divisés en 4 groupes en fonction de leur exposition cumulée au tabagisme, en fonction de l'intensité du tabagisme (moins ou plus de 20 cigarettes par jour) et de la durée (plus de 20 ans ou moins de 20 ans). Les sujets KP n'ayant jamais fumé avaient un risque biologique élevé de cancer (12% vs 9%). La survie sans rechute était de 90 %, 84 % et 83 % pour les non-fumeurs, les anciens fumeurs et les fumeurs actuels, respectivement. Par conséquent, ne jamais fumer réduit le risque de récidive biologique.Le sevrage tabagique n'altère pas les risques de réitération biologique que s’il est opéré plus de 10 ans auparavant et rejoint alors le risque remarqué chez les non fumeurs.

Graphique: Les cancers les plus fréquents en France | Statista

 

Dans la plupart des cas, la lenteur de l'évolution a eu peu d'impact sur la vie des personnes concernées. Cependant, certaines formes de cancer de la prostate ou certains traitements peuvent avoir un impact majeur sur la vie des hommes qui ont la malchance d'être touchés par ces formes les plus sévères. La prise en charge la plus appropriée doit être envisagée en considérant tous les paramètres prédictifs, pronostiques, cliniques ou évolutifs. Les informations présentées dans ce module décrivent les situations et techniques les plus courantes et ne constituent pas un avis médical. Ces informations sont destinées à faciliter votre communication avec les soignants individuels. Ils sont vos interlocuteurs privilégiés, n'hésitez pas à leur poser des questions. La prostate est la gonade masculine, située entre la vessie au-dessus et le rectum derrière, entourant l'urètre qui guide l'urine de la vessie vers l'ouverture urétrale, et a une forme de châtaigne pointant vers le bas. Il agit en produisant une petite quantité de sécrétion qui constitue le sperme.
Le cancer de la prostate se développe à partir de cellules normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique pour former des masses appelées tumeurs. La tumeur est initialement limitée à la prostate. Au fil du temps, la tumeur peut se développer et s'étendre au-delà de la capsule prostatique, l'enveloppe qui sépare la prostate des tissus adjacents. Dans 90 % des cas, le cancer de la prostate est un adénocarcinome, c'est-à-dire qu'il prend naissance dans les cellules glandulaires de la prostate. En France, où environ 71 000 nouveaux patients sont touchés chaque année, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme, devant le cancer du poumon (27 500 cas) et le cancer colorectal (21 500 cas). Plus d'un homme sur neuf recevra un diagnostic de cancer de la prostate au cours de sa vie, mais il est rare avant 50 ans. En effet, le développement de ce cancer est étroitement lié à l'âge. Par conséquent, la plupart des cas ont été diagnostiqués entre 60 et 90 ans (moyenne, 71 ans).En raison de l'augmentation de l'espérance de vie, les hommes courent un risque accru de développer un cancer de la prostate au cours de leur vie. D'autre part, le nombre de personnes qui en meurent diminue, notamment grâce à l'amélioration des soins et au diagnostic précoce. Avec moins de 9 000 décès par an en France, le cancer de la prostate est la troisième cause de décès par cancer chez l'homme, après le cancer colorectal (9 200 décès) et le cancer du poumon (21 000 décès).
Nombre de cancers de la prostate:
71 000 nouveaux cas par an ; 1er taux de cancer chez les hommes (représentant 34 % de tous les nouveaux cas de cancer) ; 8 700 décès par an (10 % des décès liés au cancer chez les hommes) ; 69 % des cancers de la prostate surviennent après 65 ans ; Âge moyen au diagnostic : 71 ans ; Survie relative à 1 an = 94 %, survie relative à 5 ans = 80 % (données 2007). *Données Cancer Status France 2011, ouvrage collectif publié par l'INCa, basé sur des projections. prostate La prostate est une glande de la taille d'une noix située juste en dessous de la vessie, à la base du pénis et près du rectum. Il se présente sous la forme d'une capsule qui fait le tour du tube qui transporte l'urine et le sperme jusqu'au bout du pénis (urètre).En fonction de la testostérone sécrétée par les testicules, la fonction principale de la prostate est de sécréter les composants de l'éjaculat (liquide prostatique) et de se contracter pour permettre l'éjaculation. La prostate est divisée en 3 régions :
-la région périphérique, proche du rectum. Cette proximité permet une palpation aisée lors d'un toucher rectal. C'est la plus grande zone de la prostate. La plupart des tumeurs (environ 75 %) surviennent dans cette région périphérique,
-la zone de transition au milieu de la prostate. Il entoure l'urètre et représente environ 5 % de la prostate avant l'âge de 40 ans. Au fur et à mesure que vous vieillissez, cette zone grandit pour devenir la plus grande partie de la prostate. C'est ce qu'on appelle l'adénome de la prostate (ou hyperplasie bénigne de la prostate) et il est très fréquent chez les hommes de plus de 70 ans.
-Une zone centrale, située à la base et entourant les canaux éjaculateurs. Il représente 20% de la prostate.