Stress, Anxiété & déprime
L'anxiété est caractérisé par l'éxistence de phénomènes somatiques subjectifs et objectifs : tension motrice, tremblement, fragilité, sécheresse de la bouche, sueurs, tachycardie, sensation d'opréssion thoracique ou épigastrique, attaques de panique, troubles obssessionels compulsifs, trouble du stress post-traumatique, phobie sociale ou trouble anxieux social, phobies spécifiques.
Un entretien basé sur l'échelle du stress ressenti de Cohen et Williamson permettra d'évaluer la perception du stress et d'estimer aisément et rapidement l'importance avec laquelle des situations de la vie sont perçues comme inquiétantes (non admissibles), incontrôlables et désagréables.En effet il est indispensable de disposer de repères pour discuter et échanger.
Le stress est une réponse saine qui aide à éloigner le danger. Notre corps et sa survie dépendent des réactions induites par le stress face à une situation menaçante. En effet, les facteurs de stress - une situation nouvelle ou changeante - provoquent les processus de sauvegarde du corps. Cela a permis à nos ancêtres de survivre en échappant au danger, en développant de nouvelles méthodes pour faire face aux changements de l’environnement et en s’adaptant à de nouveaux environnements. Les réactions des gens au stress n’ont pas beaucoup changé au fil du temps. Ils sont encore poussés par les pressions sociales et familiales, la concurrence, les accidents et les problèmes financiers. Cependant, les facteurs de stress modernes ne sont pas comparables à ceux de la nature. Il s’agit notamment des menaces verbales, des examens, des concours et des problèmes familiaux.
Comment le stress affecte-t-il le cerveau ?
Face aux stimuli, notre corps doit réagir et de nombreuses structures cérébrales aident à mobiliser les fonctions des organes pour susciter des comportements favorables à l'épargne. Les stimuli atteignent principalement les zones du cerveau impliquées dans l'émotion et la coordination. Les représentations des stimuli atteignent d'abord l'amygdale, puis l'hippocampe et le cortex préfrontal : L'amygdale, la partie de notre cerveau située près de l'hippocampe, est essentielle à notre capacité à ressentir et à percevoir les émotions. L'amygdale est une structure cérébrale complexe composée de plusieurs petites zones, dont le noyau latéral, la voie d'entrée, et le noyau central, qui commande les réponses. Ces noyaux représentent le cœur de notre système d'alarme. Ainsi, l'amygdale joue un rôle dans la réponse d'activation. Il joue également un rôle important dans la reconnaissance de nos émotions.
Le cortisol, sécrété par les glandes surrénales, régule la tension artérielle, les fonctions cardiaques et immunitaires, et fournit au cerveau suffisamment d'énergie pour faire face au stress ;
L'hormone adrénocorticotrope (ACTH) est sécrétée par l'hypophyse, elle-même activée sous l'influence d'hormones libérées par l'hypothalamus. L'ACTH circule alors dans le sang et provoque la libération de cortisol par les glandes surrénales ; L'ocytocine, hormone des relations sociales et de l'attachement et régulateur de l'anxiété, est principalement produite par l'hypothalamus (où elle agit également comme un neurotransmetteur) et pénètre dans le sang au niveau de l'hypophyse, où elle est distribuée aux organes ;
L'hormone antidiurétique vasopressine, qui augmente la perméabilité à l'eau et réduit donc le débit urinaire, agit comme un vasoconstricteur pour réguler la pression artérielle et joue un rôle dans l'anxiété.
Réponse aux situations stressantes :
Ces neurotransmetteurs et hormones agissent pour permettre au corps de libérer la force et l'énergie nécessaires face à une menace perçue. Cette réponse biologique complexe suit deux étapes qui permettent au corps de répondre aux situations stressantes :
-Phase de réaction : le cerveau réfléchit et/ou le corps se prépare à fuir et à se protéger L'hypothalamus est activé, mobilisant d'abord la branche dite "sympathique", qui contrôle les activités volontaires de l'organisme (respiration, rythme cardiaque, contraction des muscles lisses) et produit des hormones de stress via les glandes surrénales, qui sollicitent ensuite l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénal produire de l'alcool cortical. Le corps entre dans un "état d'alerte", déclenchant une véritable tempête hormonale:
L'adrénaline libérée favorise la mobilisation de la force physique et mentale, augmente la fréquence cardiaque et le flux sanguin, redistribue les fluides au cerveau et aux muscles, tend les muscles, active la production de cortisol pour libérer le glucose du foie et fournit au corps l'énergie essentielle au cerveau et muscles.